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James Fisher, autour de son ouvrage _The Enclosure of Knowledge: Books, Power & Agrarian Capitalism in Britain 1660-1800_ (25 avril)

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Jeudi 25 avril : James Fisher (Exeter), autour de son ouvrage The Enclosure of Knowledge. Books, Power and Agrarian Capitalism in Britain, 1660–1800 (Cambridge, 2022)

James Fisher viendra présenter son ouvrage, The Enclosure of Knowledge: Books, Power & Agrarian Capitalism in Britain 1660-1800 (Cambridge University Press, 2022) qui s’intéresse à l’essor de la production d’ouvrages d’agriculture et d’agronomie au dix-huitième siècle en Grande Bretagne et dont voici le résumé (en anglais) :

 

“The rise of agrarian capitalism in Britain is usually told as a story about markets, land and wages. The Enclosure of Knowledge reveals that it was also about books, knowledge and expertise. It argues that during the early modern period, farming books were a key tool in the appropriation of the traditional art of husbandry possessed by farm workers of all kinds. It challenges the dominant narrative of an agricultural ‘enlightenment’, in which books merely spread useful knowledge, by showing how codified knowledge was used to assert greater managerial control over land and labour. The proliferation of printed books helped divide mental and manual labour to facilitate emerging social divisions between labourers, managers and landowners. The cumulative effect was the slow enclosure of customary knowledge. By synthesising diverse theoretical insights, this study opens up a new social history of agricultural knowledge and reinvigorates long-term histories of knowledge under capitalism.”

 James Fisher is Senior Lecturer in Early Modern History at the University of Exeter. He completed his PhD in History at King’s College London in 2018. Befor joining Exeter in 2023, he taught at King’s College London, Royal Holloway, and the University of East London.

Perry Gauci, “Friends and Countrymen: The London Private Banker in Eighteenth-Century Society”  (14 mars)

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Jeudi 14 mars, de 17h à 18h30, salle D421 :

Perry Gauci (Oxford), “Friends and Countrymen: The London Private Banker in Eighteenth-Century Society” 

Avec la publication imminente d’une nouvelle étude sur le monde de la banque britannique à l’époque moderne, Perry Gauci (Oxford) s’interroge sur l’émergence de ce nouveau métier et sur ses fondements culturels et sociaux. Son intervention portera en outre sur la place de la banque privée dans la société du 18ème siècle.  Il évoquera la professionnalisation des métiers de la banque au 18e siècle, l’importance des réseaux amicaux et familiaux et l’émergence d’une culture propre au milieu bancaire. La nature des relations entre les banquiers et leurs clients se trouvera au cœur de ses interrogations et permettra d’aborder de manière nouvelle, l’éternelle question de la coexistence entre les élites négociantes et foncières.

Perry Gauci est l’auteur de plusieurs livres, notamment Politics and Society in Great Yarmouth 1660-1722 (Oxford, 1996), The Politics of Trade: The Overseas Merchant in State and Society (Oxford , 2001), William Beckford: First Prime Minister of the London Empire (Yale, 2013), Emporium of the World: The Merchants of London (Hambledon Continuum, 2007). Il a également publié une collection d’essais consacrée à Paul Langford : Revisiting the Polite and Commercial People (Oxford, 2019).

Béatrice Robic, « Le travail des enfants en Angleterre et au pays de Galles (1870-1914) » (29 fév.)

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Jeudi 29 février 2024 à 17h

Béatrice Robic (Paris Nanterre), « Le travail des enfants en Angleterre et au pays de Galles (1870-1914) »

Cette communication apporte un éclairage sur le travail des enfants en Grande-Bretagne au moment où celui-ci, bien qu’il touche à sa fin, est loin d’être devenu un phénomène marginal.

L’abolition du travail des enfants outre-Manche fut le fruit d’une longue marche : entamée en 1788 avec, pour premier pas, l’interdiction de l’emploi d’enfants ramoneurs de moins de huit ans, celle-ci ne s’acheva que 130 ans plus tard, en 1918. Il fallut en effet attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que furent levées les dernières dérogations autorisant les écoliers des classes populaires à quitter l’école deux ans avant d’avoir atteint les quatorze ans réglementaires. De fait, tout au long du dix-neuvième siècle, l’action des réformateurs sociaux se heurta à de vives résistances, alimentées par une offre et une demande de main-d’œuvre enfantine soutenues.

Si le sevrage de l’économie britannique au travail des enfants s’avéra difficile, il semble toutefois que ce processus connut une nette accélération entre 1870 et 1914. Entre ces deux dates, le pourcentage d’enfants (âgés de dix à treize ans inclus) déclarés actifs dans les recensements de l’Angleterre et du pays de Galles fut divisé par quatre, passant de près de 20% à 5%. Or cette période fut aussi celle de l’introduction, puis de l’extension progressive, de l’obligation de scolarité élémentaire. Dès lors, on peut se demander dans quelle mesure le retrait des enfants du marché du travail est allé de pair avec la démocratisation de l’accès à l’école. Autrement dit, peut-on mettre l’élimination du travail des enfants en Grande-Bretagne au crédit de l’État ?

Béatrice Robic est maitresse de conférences en civilisation britannique à l’université Paris-Nanterre.

Programme 2023-2024

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Les séances ont lieu, sauf indication contraire, le jeudi de 17h à 18h30 à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université (28 rue Serpente, Paris 6e), salle D421

Jeudi 5 octobre 2023 : Séance pédagogique sur les ressources en ligne en histoire britannique (Fabrice Bensimon, Stéphane Jettot et Frédérique Lachaud)

Jeudi 19 octobre : Louise Jackson (Edimbourg), ‘Gender equalities at work: writing an interdisciplinary history of feminist campaigning in the UK c. 1970-2020’

Jeudi 9 novembre : Ophélie Siméon (Sorbonne Nouvelle), « Anna Doyle Wheeler (1785-1848): itinéraire politique et militant d’une pionnière du féminisme » (cette séance remplace celle avec John Tolan, initialement prévue).

Jeudi 23 novembre : William Ashworth (Liverpool) : ‘The Early Chemical Industry in North West England and Its Legacy’

Jeudi 7 décembre : Emily Ward (Edimbourg), ‘”I witness this myself”: adolescent rulers and political “belonging” in Britain and France, c. 1150 –c. 1260’

Jeudi 21 décembre : Myriam-Isabelle Ducrocq (Nanterre), sur son livre La République de Harrington dans la France des Lumières et de la Révolution (Oxford University Studies in the Enlightenment, 2023)

Jeudi 1er février 2024 : Alison Cathcart (Stirling) : ‘James VI & I and his empire of islands’

Jeudi 8 février : Luke Blaxill (Oxford), ‘Text Mining and Political History: challenges and opportunities in the age of Big Data’

Jeudi 15 février : Thomas Stammers (Durham): ‘Philippe, comte de Paris and the Orleans family in Exile after 1848: Liberalism, Collecting and Empire’  (la séance est annulée)

Jeudi 29 février: Béatrice Robic (Nanterre) : « Le travail des enfants en Angleterre et au pays de Galles entre 1870 et 1914 »

Jeudi 14 mars : Perry Gauci (Oxford) : ‘Friends and Countrymen: The London Private Banker in Eighteenth-Century Society’

Jeudi 28 mars : Lauriane Simony (Cergy) : « Diplomatie culturelle, stratégies d’influence et propagande : le British Council en Birmanie après l’indépendance »

Jeudi 4 avril : Sophie Scott-Brown (East Anglia), ‘The Impolitics of Internationalism: Claude Bourdet, G. D. H. Cole, and the International Society for Socialist Studies’

Jeudi 25 avril : James Fisher (Exeter), autour de son ouvrage The Enclosure of Knowledge. Books, Power and Agrarian Capitalism in Britain, 1660–1800 (Cambridge, 2022)

Jeudi 16 mai : Emma Griffin (Queen Mary University of London), ‘Empire and the Origins of Global Capitalism’

 

Le séminaire est ouvert aux étudiants de master et doctorat, ainsi qu’à toutes les personnes intéressées. Les enregistrements de la plupart des communications sont ensuite disponibles sur la chaine YouTube du séminaire :  https://www.youtube.com/channel/UCveumFeGDtmJP8GTG3S8DOQ

Sally Holloway, ‘Food, Family & Feeling: Edible Gifts and the Making of Marriage in Georgian England’ (11 mai)

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Jeudi 11 mai à 17h (Serpente, salle D421)

Sally Holloway, ‘Food, Family & Feeling: Edible Gifts and the Making of Marriage in Georgian England’

It is well established that the navigation of courtship in Georgian England was shaped by a range of romantic gifts including ribbons, rings, garters, gloves, and portrait miniatures, which helped to generate feelings of love and shepherd courting couples toward the altar. Yet these were not the only items which couples had at their disposal: in Jane Austen’s Emma (1815), it is the humble walnut which enables the farmer Robert Martin to express his admiration for the heroine’s protégée Harriet Smith, while in Pride & Prejudice (1813) it is the beautiful pyramids of hothouse fruits and hospitality at Pemberley which first lead Elizabeth Bennet to realise her love for Mr Darcy. Such edible offerings are largely absent from scholarship on courtship in Georgian England, though they were likely among the most common material objects routinely exchanged by and shared between couples.

This paper sets out how courting couples orchestrated their relationships using a breath of edible gifts from cakes and sweetmeats to apricots, peaches, pineapples, melons, duck, pork, venison, turbot, oysters, and sturgeon. These sweet treats, fruits, meats, and fish could variously be deployed as a means of flirtation, to gauge early romantic interest, underscore the status and generosity of the giver, show investment in the bodily health of the recipient as a future spouse, and bind two families together before matrimony. Together, they add a crucial dimension to our understanding of the widely recognised ‘gift mode’ during courtship, illuminate the mechanics of courtship as rooted in family homes and gardens, and the new spaces of the metropolitan public sphere, and demonstrate how natural or perishable items such as food could operate as powerful vehicles for emotional meaning.

Dr Sally Holloway is a Vice Chancellor’s Research Fellow in History and History of Art at Oxford Brookes University. She specialises in histories of emotions, gender, and visual and material culture in Britain over the long eighteenth and nineteenth centuries. She is the co-editor of Feeling Things: Objects and Emotions through History (Oxford, 2018), and the author of The Game of Love in Georgian England: Courtship, Emotions and Material Culture (Oxford, 2019) which has recently been released in paperback (2022). 

Florence Petroff : « La question américaine en Écosse : penser la britannicité à l’échelle de l’empire dans les années 1770 » (30 mars)

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Jeudi 30 mars à 17h :

Florence Petroff (La Rochelle) : « La question américaine en Écosse : penser la britannicité à l’échelle de l’empire dans les années 1770 »

La guerre qui oppose la Grande-Bretagne à ses treize colonies d’Amérique du Nord à partir d’avril 1775 déclenche une « guerre de papier » entre pamphlétaires britanniques qui s’opposent sur la légitimité de la révolte des colons et les mesures à adopter vis-à-vis des colonies rebelles. En Écosse, les élites condamnent presqu’à l’unanimité les prétentions des colons américains à l’autonomie au sein de l’empire, puis à l’indépendance. 

Il s’agit ici d’explorer le discours écossais sur la question américaine, d’en définir les contours et de le replacer dans le débat sur la crise impériale en Grande-Bretagne ainsi qu’à l’échelle atlantique. Nous nous interrogerons sur les conceptions de l’empire et de l’identité britannique qui s’affirment dans ce discours, afin d’en évaluer la spécificité écossaise. Nous poserons ainsi la question de la place de la Révolution américaine dans le processus de fabrication de leur identité britannique par les Écossais, et plus largement de ce que l’Amérique a représenté pour ces Britanniques du Nord qui, à l’inverse des Américains, font le choix de l’intégration au prix de leur souveraineté en tant que nation. Cette intervention propose ainsi une approche atlantique de la révolution américaine, étudiée au prisme de sa réception et de son interprétation en Écosse. 

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Florence Petroff est maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université de La Rochelle. Sa thèse de doctorat sera prochainement publiée aux éditions Honoré Champion, sous le titre « La Révolution américaine et l’Écosse : regards croisés (1765-1783) ». Ses travaux portent sur la circulation des idées et des représentations au sein du monde britannique ainsi que sur les usages de l’histoire au XVIIIe siècle.

Rémy Duthille, «  Les Britanniques au miroir des révolutions de 1830 »  (16 mars)

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Jeudi 16 mars  à 17h : Rémy Duthille (Bordeaux Montaigne), «  Les Britanniques au miroir des révolutions de 1830 » 


Résumé: Des Britanniques, on le sait peu, ont célébré les révolutions européennes de 1830, dans un contexte de troubles sociaux et politiques, et de crise constitutionnelle à la veille de la réforme parlementaire de 1832. L’examen de ces célébrations s’inscrit dans l’historiographie récente dégage le caractère transnational des mouvements révolutionnaires de 1830-1834. Les multiples modalités de célébrer la révolution à l’étranger éclairent la diversité des conceptions de la révolution et de la réforme, suggèrent l’étendue de la participation politique et illustre les perceptions britanniques de la France.

Rémy Duthille est Maître de Conférences HDR à l’Université de Bordeaux-Montaigne et membre du laboratoire CLIMAS. Il a publié Le discours radical en Grande-Bretagne, 1768-1789 (Oxford University Studies in the Enlightenment 2017) et récemment coordonné un numéro de Leaves, “Sociability and democratic practices in Britain and Ireland, 1789-1832″  avec Magalie Fleurot et Laurence Machet. 

Joanne Paul, “Friendship, Kinship and Power: The House of Dudley in the Tudor Period” (1er déc.)

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Joanne Paul, “Friendship, Kinship and Power: The House of Dudley in the Tudor Period”

Jeudi 1er décembre à 17h

In the Tudor period, power was acquired and maintained through the establishment not just of personal relationships with the monarch, but complex webs of alliances that made a dynasty – a ‘house’ – resilient against monarchical change. Many of these connections were formed with those whom would be thought of, by modern standards, distant family at best, but were decidedly considered ‘kin’ by Tudor standards. Expanding on the neo-revisionist studies of ‘family’ and ‘kinship’ in the early modern period, this talk will focus on the kinship connections formed by members of the Dudley family during the sixteenth century. It will argue that the functioning or failure of affective kinship ties played a significant part in the acquisition or loss of power to the House of Dudley in the Tudor period, drawing particular attention to affectionate male relationships, but also the ways in which the networks established by women were frequently essential to the re-establishment of the position of the family, following a breakdown in male kinship relationships. Drawing on research compiled for a public-history trade book, The House of Dudley, this talk will also experiment with methods of bridging (or eliminating, or exposing the fictionality of) the gap between ‘public’ and ‘academic’ histories.

Dr Joanne Paul is Honorary Senior Lecturer in Intellectual History at the University of Sussex, working on the intellectual, cultural and political histories of the Tudor and Renaissance periods. The House of Dudley (Penguin: Michael Joseph, 2022) is her third book and first trade book.

Bénédicte Miyamoto, “Satire & art market practices: the auction as visual trope in the eighteenth-century” (13 oct.)

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Jeudi 13 octobre 2022 à 17h (salle D421 à Serpente) :

Bénédicte Miyamoto, “Satire & art market practices: the auction as visual trope in the eighteenth-century”

As auctions burst on the London scene, they became convenient shortcuts for satirists. Increasingly familiar with these urban spectacles, their actors and ‘props’, the public perceived auctions as highly volatile events rooted in consumer manipulation. Prints reverting to the tropes of the auction tended to satirize contracts between unequal parties and with power or information imbalance – from scandalous marriages to corrupt political representation. In turn, this reinforced the distrust towards connoisseurship, the collecting impulse, and the burgeoning art market.

Drawing from the collection of the British Museum and the Lewis Walpole Library, episodes of intense satire production (1730s, 1760s, and 1790s) can be identified, revealing the anxieties of the early modern to modern market transition, the intersections of the modern state and the marketplace, and the public disquiet at shifting valuations of taste and arbitration.

However, by confronting reputation to praxis, and investigating itemized bills and annotated catalogues, we gain insight into the art world’s business practices, explaining the increasing commercial success of auctions in the face of their enduring public disrepute.

Bénédicte MIYAMOTO (PhD, Université Paris Diderot) is an Associate Professor in British History at Université Sorbonne Nouvelle, Paris, and a scholar of the eighteenth-century British art market and artistic professions. She has published her research in Moving Pictures: Intra-European Trade in Images De Marchi and Raux, Brepols, 2014; Marketing Art in the British Isles, Gould and Mesplède, Ashgate, 2016; Art Crossing Borders: The International Art Market in the Age of Nation States, Baetens and Lyna, Brill, 2019, and London and the Emergence of a European Art Market, Huemer and Avery-Quash, Getty 2019, Art Markets, Agents and Collectors, Turpin and Bracken, 2021. She has co-edited Forms, Formats and the Circulation of Knowledge (LWW, Brill 2020) and Art & Migration (MUP, 2021).

LAURA KING : ‘The School Case of Poor Harold: Families’ multi-generational remembrance of deceased children in twentieth-century England’ (12 mai)

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Jeudi 12 mai de 17h à 18h30 – Salle D040 à Serpente

 

LAURA KING (Leeds) : ‘The School Case of Poor Harold: Families’ multi-generational remembrance of deceased children in twentieth-century England’

 

‘Poor Harold’ died in 1931, aged nearly eleven, and left behind a school case. This paper examines the story of this ‘ordinary’ boy and his family, who have chosen to preserve his memory through the keeping of this object. The paper examines the case itself, and the story associated with it, as told by Harold’s niece Maureen. In doing so, the article explores remembrance culture in interwar England and inter-generational memory cultures since, focusing on emotional practices, attitudes to death, cross-generational family identities, and changing engagement with religion and faith.

 

Latest monograph : Family Men: Fatherhood and Masculinity in Britain, c.1914-1960 (Oxford University Press, 2015)

 

Contact : Stéphane Jettot jettot@yahoo.com



Chris Manias, ‘The Age of Mammals: Nature, Development and Palaeontology in the long nineteenth century’ (14 avril)

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Séminaire franco-britannique d’histoire

https://sfbh.hypotheses.org/

Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, Paris 6e, Salle D421, de 17h à 18h30

(La séance aura lieu en présentiel uniquement. Un enregistrement sera diffusé ultérieurement sur la chaine youtube du séminaire ).

 

Jeudi 14 avril 2022 à 17h: Chris Manias (King’s College), ‘The Age of Mammals: Nature, Development and Palaeontology in the long nineteenth century’

 

Abstract

When people today hear ‘paleontology,’ they immediately think of dinosaurs. However, for much of the history of the discipline, scientists and public audiences seeking dramatic demonstrations of the history of life focused on something else: the developmental history of the mammals. Assumptions that ‘the Age of Mammals’ represented the pinnacle of animal life made mammals crucial for understanding the formation (and possibly the future) of the natural world. Yet this combined with more troubling notions, that seemingly promising creatures had been swept aside in the ‘struggle for life’ or that modern biodiversity was ‘impoverished’ compared to previous eras. Why some prehistoric creatures, such as the sabre-tooth cat and ground sloth, had become extinct, while others seemed to have been the ancestors of familiar animals like elephants and horses, were questions loaded with cultural assumptions, ambiguity and trepidation. And how humans related to deep developmental processes, and whether the ‘Age of Man’ was qualitatively different from the ‘Age of Mammals,’ led to reflections on humanity’s place within the natural world.

 

This paper will outline Chris Manias’ current book project, which examines how nineteenth-century scholars, writers, artists and publics understood the developmental history of the mammals ­- the animals they regarded as being at the summit of life. Using mammal paleontology as its central focus, the project examines how paleontological theories of development and reconstructions of fossil beasts led to new understandings of the environment and animal world. Taking in examples from Europe, North and South America, and colonial contexts, the project argues that nineteenth-century engagement with animals and the environment were preconditioned on ideas drawn from the deep-time sciences, which promoted a world-wide vision of nature and modern life as inscribed by a deep natural history.

 

 

Biography

Chris Manias is Senior Lecturer in the History of Science & Technology at King’s College London.  He is a specialist in the history of science in modern Europe and North America, with special interests in the history and wider cultural impacts of the human, evolutionary and deep-time sciences.  His first book, Race, Science and the Nation: Reconstructing the Ancient Past in Britain, France and Germany, 1800-1914, examined the transnational development of understandings of national origins in the nineteenth-century, and interchanges between anthropology, archaeology and comparative linguistics.  He is currently working on a book project entitled The Age of Mammals: Nature, Development and Palaeontology in the Long Nineteenth Century (forthcoming with University of Pittsburgh Press, 2023), which examines how the deep past of the mammals was reconstructed in the nineteenth century, and used to define the present of the natural world. 

 

Barbara Crosbie, ‘The Rising Generations: Age Relations and Cultural Change in Eighteenth-Century England’ (7 avril)

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Jeudi 7 avril de 17h à 18h30 – Salle D040 à Serpente

De façon exceptionnelle, l’intervenante sera à distance. Lien de connexion disponible auprès de Stéphane Jettot jettot(at)yahoo.com

 

BARBARA CROSBIE (DURHAM), “The Rising Generations: Age Relations and Cultural Change in Eighteenth-Century England”

The eighteenth century is not generally associated with the formation of social generations, and yet contemporaries were clearly aware of their place within distinct generational cohorts. The interactions between these age groups were an important driver of cultural change as the experience of older adults inexorably gave way to the expectations of each rising generation. It is this process of intergenerational transition that is placed under the spotlight in this paper, with age providing both the subject of study and the framework for a discussion about the process of historical change.   

 

Attention is centred on the generational divisions that spilled into the political arena in Newcastle upon Tyne during the general election of 1774, as youthful demands for autonomy became conflated with political demands for reform. Seeking to understand how and why this age-based tension arose leads back to the nurseries and schoolrooms in which formative years were spent, and traverses the volatile terrain of adolescence, before arriving in the adult world of fashion and politics. This exposes the roots of the political faction that emerged as the mid-century children reached adulthood, making it possible to map the often circuitous links between child’s play and a contested election. But more than this, it provides an analytical structure that obliges us to recognise that people lived through not in the past. 

 

Hugh McLeod, “Le déclin de la chrétienté en Occident. Autour de la crise religieuse des années 1960” (31 mars)

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Séminaire franco-britannique d’histoire
Jeudi 31 mars 2022, 17h-18h30
Maison de la recherche
28 rue Serpente, Paris 6e, salle D421

Hugh McLeod (Birmingham), autour de son livre Le déclin de la chrétienté en Occident. Autour de la crise religieuse des années 1960 (traduit par Elise Trogrlic, Labor et Fides, 2021)

Dans cet ouvrage élevé au rang de « classique » par l’English Historical Review, McLeod revisite la crise religieuse des années 1960 dans une perspective européenne et nord-américaine. Son usage des sources orales rend son travail très original et la perspective comparatiste qu’il adopte est assez rare pour être soulignée. Le texte a pour particularité de situer les questions religieuses dans un contexte véritablement international, contribuant ainsi à une histoire internationale de la spiritualité et de la sécularisation, autour de la notion de «déclin» de la chrétienté (revisitée), de la montée de la société de consommation dans les années 1960, de l’année 1968, et des questions de sexualité et de genre. L’ouvrage explore ainsi les interrogations de la décennie des « sixties » pour nous aider à mieux saisir les questions religieuses et spirituelles qui agitent nos sociétés contemporaines.

Traduit de l’anglais par Élise Trogrlic. Préface de Guillaume Cuchet et Géraldine Vaughan

Nigel Leask, ‘Globalizing the Highland Tour: Ossian, Earth History, and ‘Fingal’s Cave” (24 mars)

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Jeudi 24 mars 2022, 17h-18h30
Maison de la recherche
28 rue Serpente, Paris 6e, salle D421


Nigel Leask (University of Glasgow)

Globalizing the Highland Tour: Ossian, Earth History, and ‘Fingal’s Cave’.

In this paper I reflect on themes connected with the 18th century Highland Tour, notably Ossianic enthusiasm, global networks, geology, and the dawn of the carbon age. I will discuss two illustrated travel accounts, both the work of naturalists and Ossian enthusiasts, that established ‘Fingal’s Cave’ as the ultimate destination of the romantic tour. The first is English naturalist Joseph Bank’s journal account of his ‘discovery’ of Staffa on the course of his voyage to Iceland in 1772, published in Thomas Pennant’s Voyage to the Hebrides (1774). The second is French vulcanologist Barthelemy Faujas de Saint-Fond’s Voyage en Angleterre, en Ecosse, et aux Iles Hebrides (1797) narrating his tour to Staffa a decade after Banks in 1784, and exploring some of the transformations wrought on his narrative by geological and political revolutions.

 

Nigel Leask occupe la Regius Chair of English Language and Literature à l’université de Glasgow.  Il travaille sur de nombreux thèmes comme la figure de Robert Burns, l’orientalisme romantique, les récits de voyage et l’empire ou encore la littérature anglo-indienne de la période romantique. On lui doit notamment Old Ways, New Roads, Travels in Scotland 1720-1832 (Birlinn, 2020), Philosophical Vagabonds: Pedestrianism, Politics, and Improvement on the Scottish Tour (University of South Carolina Press, 2019), Robert Burns and Pastoral: Poetry and Improvement in Late-18th Century Scotland (Oxford University Press, 2010), Curiosity and the aesthetics of travel writing, 1770-1840: from an antique land (Oxford University Press, 2002).


Contact: jean-francois.dunyach@sorbonne-universite.fr